L'art jésuitique de la rhétorique

Une histoire qui circule chez les moines bénédictins...

Quelle est la différence entre un Bénédictin et un Jésuite ?

Deux moines, l'un Bénédictin, l'autre Jésuite, se demandent s'il peuvent fumer.
Ils vont demander l'autorisation au Père abbé.
Le bénédictin va donc voir le Père abbé et lui demande : "est-ce que quand je prie, je peux fumer ?" - "Pas question !" répond le Père.

Il retourne voir son copain Jésuite et lui fait part de l'interdiction formelle du supérieur.

Le Jésuite va à son tour voir le Père abbé et lui demande : "Est-ce que quand je fume, je peux prier ?" - "Bien évidemment" répond le Père...."Vous pouvez prier dans tous les moments de votre vie quotidienne"...

Encore une petite blagounette entendue chez les bénédictins.

J'ai fait régulièrement des "retraites" dans des monastères : L'Abbaye de la Pierre-qui-Vire, et à Jouarre aussi.
Par hasard, c'était toujours chez des bénédictins et bénédictines...
Je compte bien y retourner quand je serais à la retraite professionnelle...

Le moine hospitalier accueille un Belge et lui fait visiter sa chambre.
Le Belge demande pourquoi il y a une croix au dessus de son lit.
Le moine lui explique le Christ et la crucifixion..
"Ben dis donc, une fois..." répond le Belge..."heureusement qu'il n'est pas mort noyé... on aurait l'air malin avec un aquarium au dessus de la tête..."

Rectification : j'ai aussi fait des stages chez les Jésuites, lorsqu'ils avaient encore leur domaine à Chantilly. Je crois qu'ils l'ont vendu depuis...

Mais mon coeur va plutôt à l'Abbaye de la Pierre-qui-Vire dans le Morvan.
Un lieu très beau et propice la méditation.

Il me semble bien y avoir aussi reconnu, dans la forêt extérieure au monastère, une carrière druidique ? Il existe des "lieux privilégiés" (je n'ose employer l'expression "lieux sacrés")

moi, c'est au monastère des bénédictines de Bayeux que j'ai aimé faire des retraites

nous avions une amie religieuse dans ce couvent
et nous y allions donc de temps en temps

les soeurs aimaient beaucoup mon fils

quentin avait donc l'habitude de voir des croix avec le christ dessus

et un jour en rentrant dans l'une des chambres d'hôtes, il avait à peine 2 ans

il s'aperçoit qu'une des croix au-dessus des lit est toute simple
sans le christ

il s'exclame alors oh !! le ptit monsieur il est parti se promener

je peux vous dire que les soeurs qui étaient la, ont ri à en faire pipi dans la culotte , l'histoire a fait le tour du couvent

Adorable !

C'est vrai qu'on se sent bien dans leurs monastères.

Mais de temps en temps, pour moi, je ne me vois pas emprunter ce chemin...
...le voeu d'obéissance ... ce n'est pas pour moi....

Nombreuses sont les églises édifiées au-dessus ou autour d'un menhir, trace de cette "géographie sacrée" à laquelle peu de gens comprennent grand chose aujourd'hui ...

... et pourtant, qui a marché sur les chemins de Compostelle sait que l'on peut reconnaitre les lieux sacrés des autres. Ne pas avoir peur des mots !

J'ai fait un lapsus : il s'agit d'une "clairière" druidique... à ne pas confondre avec la "carrière" des compagnons tailleurs de pierre...

Dans notre loge, à la GLFF, nous avions deux soeurs druidesses.

Jean Serlun a écrit:

Nombreuses sont les églises édifiées au-dessus ou autour d'un menhir, trace de cette "géographie sacrée" à laquelle peu de gens comprennent grand chose aujourd'hui ...

... et pourtant, qui a marché sur les chemins de Compostelle sait que l'on peut reconnaitre les lieux sacrés des autres. Ne pas avoir peur des mots !

Dans cet ordre d'idées :

http://rutajacob.free.fr/recfor/plan/planouvert/4echif/4chif.htm
http://rutajacob.free.fr/recfor/plan/planouvert/Aroyal.html

MERCI Emanuel pour les délicieux poêmes que j'ai decouvert en suivant le second lien...

Bonjour. Je viens de parcourir les blaguounettes et j'apporte un peu d'eau au moulin des lieux habités et sacrés. C'est la Hiérophanie. subst. fém.« Manifestation du sacré, révélation d'une modalité du sacré ». Le christianisme (...) établit une visée de Dieu sur une sélection de faits ou d'objets
« révélateurs de Dieu », selon le processus de toutes les hiérophanies connues dans l'histoire (Philos., Relig., 1957, p. 38-10).
L'alchimiste prolongeait encore le comportement de l'homme archaïque, pour lequel la nature était une source de hiérophanies et le travail un rituel (Caron, Hutin, Alchimistes,1959, p. 106)
Bien fraternellement.
zétéo

A la mort de JPII, un bus plein de moines et un cardinal se rendant aux obsèques se renverse et il y a de nombreuses victimes. Le premier arrivé devant les portes du paradis est un moine bénédictins.
"Mon Dieu que c'est beau!" dit-il avant de frapper à la lourde porte.
Un fenestron s'ouvre et une voix tonne "qu'est-ce-que c'est?"
Le moine balbutie "Mon bon St Pierre, je suis....."
"Je sais" coupe la voix. "assied-toi ici, j'attends un cardinal".
Un banc apparait et le moine s’assoit.
Arrive un autre moine, un franciscain. A la vision de la porte il s’exclame "Je le savais!"
Il échange quelques politesses avec son collègue bénédictin puis se décide, lui aussi, à frapper à la porte.
"Qu'est-ce-que c'est?"
Le franciscain hésite, la voix reprend "Je sais tout ça, assied-toi avec ton frère, j'attends un cardinal".
Et le franciscain va s'asseoir avec le bénédictin.
Arrive un troisième, un jésuite. Il considère ce qu'il a devant les yeux d'un air entendu, les mains dans le dos il se dirige vers les deux moines assis.
"Que faites vous là mes frères".
Les deux moines expliquent alors le jésuite, très bienveillant et souriant, tend les mains vers ses frères et leur demande poliment de l'accompagner à la porte en se tenant par la main.
Le trio se dirige vers la porte, je jésuite donne quelques coups de pieds dedans.
"Qu'est-ce-que c'est?" fit la voix tonitruante.
Et le jésuite de répondre "Les bagages de son Éminence!"