Notre frère SIM est mort.
En voyant la façon dont cette nouvelle est traitée dans les médias nationaux, je suis tenté de faire un mauvais acrostiche :
SIM = Service d'Information Minimum
En effet, comme rendre hommage à ce frère atypique qui a tenté de nous faire prendre conscience de l'absurdité et de l'illusion de la vie ordinaire, au milieu de toutes ces violences et toutes ces horreurs dont se repait l'information "normale" de cette fin de cycle ?
Sim n'y avait pas sa place. Il y avait à traiter des viols, des enlèvements, des évasions de "présumés coupables", des horreurs de la guerre et du quotidien. Tout cela était bien plus nécessaire qu'un pauvre histrion.
Mais aujourd'hui, l'être qui fut Sim poursuit son chemin vers la délivrance. Souhaitons lui un bon chemin.
"buon camino", Sim, mon frère.