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 catholique et franc-maçon : deuxième partie

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AuteurMessage
Jean Serlun

Jean Serlun


Nombre de messages : 424
Age : 68
Localisation : Tours
Date d'inscription : 14/04/2007

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MessageSujet: catholique et franc-maçon : deuxième partie   catholique et franc-maçon : deuxième partie EmptyVen 11 Sep - 0:15

Sur quels points s´opposent l´Eglise catholique et la Franc-maçonnerie ? J´en vois trois principaux :

A) La franc-maçonnerie prône le relativisme doctrinal. Autrement dit les vérités profondes concernant l´homme et sa destinée ne peuvent être connues avec certitude. A ce sujet, il n´y a donc ni vérité définitive ni vérité universelle. Le croyant, au contraire, affirme : " Jésus Christ est le
Chemin, la Vérité et la Vie."
Mais le croyant authentique ajoutera aussitôt : « Si en Jésus Christ,
j´atteins la vérité, cette vérité, je la reçois ; ensuite je suis appelé à la
connaître toujours plus ; enfin, ce que j´en connais, je ne le mets pas
suffisamment en pratique. C´est pourquoi connaître la Vérité ne signifie pas la posséder, c´est bien plutôt Elle qui me possède ! »


Quatrième réfutation :

Ou donc l’auteur a-t-il été chercher qu’il y avait une idéologie maçonnique unique prônant le relativisme doctrinal ?

N’a-t-il jamais entendu parler de Francs-maçons se référant à la Loi sacrée, à la Tradition primordiale, à la quête de l’Homme Véritable et, au-delà, à celle de l’Homme Universel ?

Certes, nos rites disent souvent que la Vérité est inaccessible à l’individu qui passe quelques décennies dans l’état humain que nous connaissons. Mais, au-delà de cet individu, la vie de l’esprit continue ainsi que la quête de la Vérité.

Et puis, la morale est relative est contingente aux sociétés humaines successives mais la Loi sacrée est unique et immuable.

Au passage, il est amusant de lire, sous la plume de l’auteur, que « connaître la Vérité ne signifie pas la posséder, c’est bien plutôt Elle qui me possède. » Quelle superbe définition de la connaissance gnostique recherchée par tout initié véritable de préférence à la connaissance rationnelle qui ne connaît que la séparation du connaissant d’avec la chose connue !

Voici quelques conséquences de ce relativisme doctrinal :

a) La connaissance de l´Etre suprême est une connaissance si générale que tout homme peut se faire un dieu selon son idée. " Le grand architecte de l´univers " - comme on appelle Dieu dans la tradition maçonnique - est quelque chose d´indéfini, ouvert à toute compréhension.

Autrement dit, chacun peut y introduire sa représentation de Dieu, le chrétien comme le musulman, le confucianiste comme l´animiste ou le fidèle de n´importe quelle religion.


Pour le franc-maçon, " le grand architecte de l´univers " n´est pas un
être au sens d´un Dieu personnel. C´est pourquoi, il suffit d´une " vive
sensibilité religieuse " pour reconnaître son existence. Cette conception
d´un Etre suprême, trônant dans un éloignement déiste, veut, bien entendu, saper à la base la foi catholique en Dieu et rendre vaine toute réponse de l´homme à Celui qui se révèle comme un Père plein d´amour et de miséricorde.


Cinquième réfutation :

L’auteur confond ici le symbole du « Grand Architecte de l’Univers » avec un vague « dieu des francs-maçons », éloigné et peu exigeant, permettant à chacun d’y voir ce qu’il veut, dans une espèce d’auberge espagnole déiste.

Or, le premier Maître maçon venu aurait été capable de lui expliquer ce qu’est le Grand Architecte de l’Univers pour les Francs-maçons qui travaillent à sa Gloire : un symbole de l’Ordre cosmique permettant simplement de séparer ceux qui professent que ce monde a un sens,
une origine supra humaine et un but (et qui pourront s’engager dans la voie
initiatique traditionnelle et régulière) et ceux qui le refusent (et ne pourront s’engager dans cette voie).

En fait, travailler à la gloire du G :.A :.D :.L :.U :. n’interfère en rien avec les croyances personnelles ou la Foi de chaque Franc-maçon. Il ne saurait non plus les remplacer. Vouloir confondre les deux domaines revient à ne strictement rien comprendre à la démarche ésotérique car, effectivement, chacun a toute liberté de poursuivre, à côté de cela, dans le domaine exotérique, sa propre quête religieuse personnelle.

b) La franc-maçonnerie, d´une manière générale, refuse jusqu´à la possibilité d´une révélation divine.

Certaines obédiences soutiennent que l´intelligence humaine peut affirmer l´existence de l´Etre suprême. Mais aucun franc-maçon n´acceptera jamais que Dieu ait parlé aux hommes, leur donnant une lumière venant des profondeurs de son Amour, une lumière confiée à l´Eglise pour être transmise fidèlement à tous les hommes.
Ajoutons que lorsque une révélation divine est considérée comme acceptable, une telle révélation ne passe en aucun cas par un magistère ecclésial. Elle est livrée à l´appréciation subjective de chacun. Il faut surtout souligner que la franc-maçonnerie verse dans un rationalisme typique du " Siècle des Lumières. " Un tel rationalisme est une infirmité intellectuelle. En effet, quiconque cherche la vérité, l´aime pour elle-même, sans jamais prétendre qu´elle provient de la seule raison humaine. Si la vérité attire seulement en tant que mesurée par l´homme, cette attraction ne cache-t-elle pas un grand orgueil ?


Sixième réfutation :

Où l’auteur a-t-il trouvé que la démarche maçonnique était strictement rationnelle et excluait toute révélation ? Comment peut-il la faire remonter à ce qu’il appelle le rationalisme typique du siècle des Lumières ?

Notons au passage que cette ce « rationalisme » du siècle des lumières est largement infirmé par les historiens qui ont étudié l’irrationalité de cette époque, déjà largement versée dans bien des voies et des impasses occultistes.

Par ailleurs, rappelons que, même si l’auteur s’est empressé de le nier, la franc-maçonnerie doit beaucoup plus à sa filiation artisanale qu’aux diverses influences reçues entre le XVI° et le XVIII° siècle.

Mais, bien entendu, il ne faut pas se contenter de regarder la part minoritaire de la franc-maçonnerie qui a dévié dans l’humanisme et la quête du « progrès social » en oubliant la voie initiatique.

L’auteur en vient alors à cette affirmation absurde selon laquelle « la franc-maçonnerie, d’une manière générale, refuse jusqu’à la possibilité de la révélation divine. »

Il est vraiment grave d’ignorer que toute démarche initiatique traditionnelle et régulière dont la franc-maçonnerie est le dernier avatar en Occident, n’a de sens qu’appuyée sur une démarche exotérique (religieuse en Occident).

Et, de même qu’un soufi ne peut qu’être musulman et un kabbaliste juif, de même que l’ésotérisme hindou est réservé aux hindous, le franc-maçon en Occident ne peut ignorer que son ésotérisme s’appuie sur la religion chrétienne.

Certes, une part minoritaire de la franc-maçonnerie mondiale pense s’en dispenser, mais la quasi-totalité des 3 millions de francs-maçons du monde n’imagine pas autrement sa démarche initiatique.

Il est quand même curieux que l’auteur ne considère la franc-maçonnerie que par le petit bout de la lorgnette, celui qui conforte sa thèse.

c) La franc-maçonnerie n´admet aucune morale objective et donc universelle.
Selon un franc-maçon que je cite : "La morale est essentiellement contingente. Elle évolue". Nous saisissons mieux aujourd´hui les conséquences funestes d´un tel scepticisme.

Septième réfutation :

Cette opinion de l’auteur a déjà été réfutée dans la « quatrième réfutation.»

Je rappellerai cependant que la Franc-maçonnerie traditionnelle distingue la Loi morale ou Loi sacrée (qui s’impose à toute l’actuelle Humanité et à laquelle l’initié doit chercher à se conformer) des morales conjoncturelles mises en œuvre par les société humaines successives et qui peuvent être extrêmement différentes.

En fait, comme le Christ, le Franc-Maçon traditionnel ne confond pas « moralisme hypocrite d’une société donnée » (pharisaïsme) avec Loi morale universelle provenant de la Tradition primordiale.
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