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 31. De l'enseignement initiatique.

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2 participants
AuteurMessage
Jean Serlun

Jean Serlun


Nombre de messages : 424
Age : 68
Localisation : Tours
Date d'inscription : 14/04/2007

31. De l'enseignement initiatique. Empty
MessageSujet: 31. De l'enseignement initiatique.   31. De l'enseignement initiatique. EmptyDim 21 Mar - 12:48

Chapître 31 : de l’enseignement initiatique (page 202 -209) :

Il se différencie profondément de l’enseignement profane :
sa place est sur le terrain de l’extériorisation par laquelle cet enseignement peut être transmis à titre de préparation au travail intérieur qui doit faire de l’initiation virtuelle une initiation effective.

Ceux qui ne comprennent pas l’enseignement initiatique n’y voient de remarquable que l’emploi du symbolisme.
Or, si celui-ci joue un rôle essentiel, il faut savoir pourquoi. Si l’on en reste à la superficialité des choses, on ne peut comprendre la nécessité du symbolisme.
Si l’on suppose que la doctrine initiatique n’est qu’une philosophie comme les autres, on ne pourra en faire qu’une sorte de prolongement de l’enseignement profane à destination d’une sorte d’élite (qui n’a rien à voir avec la vraie élite initiatique).
Il vaudrait mieux ignorer purement et simplement la doctrine initiatique que de la rabaisser ainsi en une pseudo-initiation qui est le propre du travail spéculatif.

Certains opposent le travail initiatique au travail profane, comme s’ils étaient au même niveau.
Ils en font une espèce de science spéciale, mais vague, en conflit avec les autres sciences auxquelles ils la veulent supérieure. Ainsi agissent occultistes et pseudo-initiés qui s’acharnent à trouver des points de comparaison entre la doctrine traditionnelle et les sciences modernes. Ils commettent deux erreurs :
- confondre la connaissance initiatique avec l’étude d’une science traditionnelle plus ou moins secondaire (comme la magie),
- ignorer la différence essentielle des points de vue entre les sciences traditionnelles et les sciences profanes.

En fait, l’enseignement initiatique n’est ni le prolongement de l’enseignement profane pour les uns, ni l’antithèse de l’enseignement profane pour les autres,

Il est en fait d’un ordre totalement différent pour lequel aucune définition n’est acceptable sans le déformer.
L’observation du langage symbolique aurait dû nous y faire penser car un langage différent du langage ordinaire doit forcément exprimer des idées différentes de l’ordinaire et la plus grande universalité de ce langage doit induire la plus grande universalité des idées.

Si les conceptions initiatiques diffèrent tant des conceptions profanes, c’est qu’elles procèdent d’une autre mentalité et surtout d’un point de vue qui ne peut jamais être spécialisé, ce qui serait imposer à la connaissance initiatique une limitation qui est incompatible avec sa nature même.

Tout ce qui est considéré d’un point de vue profane peut aussi l’être d’un point de vue initiatique mais il y a des choses qui échappent totalement au point de vue profane et sont propres au seul point de vue initiatique.

Le symbolisme est à la fois la forme sensible de tout enseignement initiatique et un langage réellement plus universel que les langages vulgaires car tout symbole est susceptible d’interprétations multiples, non contradictoires mais complémentaires et toutes également vraies malgré leurs différents points de vue.
La raison en est que le symbole est moins l’expression d’une idée nettement définie et délimitée (comme les idées claires et distinctes de la philosophie cartésienne, supposées entièrement exprimables par des mots) que la représentation synthétique et schématique de tout un ensemble d’idées et de conceptions que chacun pourra saisir selon ses aptitudes intellectuelles et dans la mesure où il est préparé à leur compréhension.

Ainsi, le symbole pourra faire concevoir bien plus que tout ce qu’il est possible d’exprimer directement.

C’est d’ailleurs le seul moyen de transmettre tout cet inexprimable qui constitue le domaine propre de l’initiation ou plutôt de déposer les conceptions de cet ordre en germe dans l’intellect de l’initié qui devra ensuite les faire passer de la puissance à l’acte, les développer et les élaborer par son travail personnel.

Car nul ne peut rien faire de plus que de préparer l’initié en en lui traçant, par des formules appropriées, le plan qu’il aura par la suite à réaliser lui-même pour parvenir à la possession effective de l’initiation qu’il n’a reçue de l’extérieur que virtuellement.

N’oublions pas que l’initiation symbolique (base et support de l’initiation effective) est la seule qui puisse être donnée extérieurement.
Elle peut cependant être conservée et transmise même par ceux qui n’en comprennent ni le sens et la portée.
Il suffit que les symboles soient maintenus intacts pour rester toujours susceptibles d’éveiller en celui qui en est capable toutes les conceptions dont ils figurent la synthèse.

En cela réside le vrai secret initiatique, inviolable de par sa nature et se défendant lui-même contre la curiosité des profanes et dont le secret relatif de certains signes extérieurs n’est qu’une figuration symbolique. Chacun pourra pénétrer ce secret plus ou moins selon l’étendue de son horizon intellectuel mais, même s’il l’avait pénétré intégralement, il ne pourrait jamais communiquer effectivement à un autre ce qu’il aura compris lui-même ; tout au plus pourra t’il aider à parvenir à cette compréhension ceux-là seuls qui y sont actuellement aptes.

Et pourtant, les formes sensibles en usage pour la transmission de l’initiation extérieure et symbolique, ont leur valeur propre en tant que moyen d’enseignement, même en dehors de leur rôle essentiel comme support et véhicule de l’influence spirituelle.

On peut remarquer qu’elles traduisent en geste les symboles fondamentaux, ce qui confirme la connexion intime du symbole avec le rite.
De cette façon, elles font vivre à l’initié l’enseignement qui lui est présenté, ce qui est la manière la plus adéquate et la plus applicable de lui en préparer l’assimilation puisque toutes les manifestations de l’individualité humaine se traduisent nécessairement, dans ses conditions actuelles d’existence, en des modes divers de l’activité vitale.
Ne faisons pas pour cela de la vie une sorte de principe absolu : l’expression d’une idée en mode vital n’est qu’un symbole comme les autres de même que sa traduction en mode spatial qui constitue un symbole géométrique ou un idéogramme ; mais c’est un symbole qui par sa nature particulière est susceptible de pénétrer plus immédiatement que tout autre à l’intérieur même de l’individualité humaine.

Au fond, tout processus d’initiation présente en ses différentes phases une correspondance soit avec la vie humaine individuelle, soit avec l’ensemble de la vie terrestre : en effet, le développement de la manifestation vitale, particulière ou générale, micro ou macroscosmique, s’effectue selon un plan analogue à celui que l’initié doit réaliser en lui-même, pour se réaliser lui-même dans la complète expansion de toutes les puissances de son être. Ce sont toujours et partout des plans correspondant à une même conception synthétique de sorte qu’ils sont principiellement identiques et procèdent d’un archétype unique, plan universel tracé par la volonté suprême désignée symboliquement comme le « Grand Architecte de l’Univers ».

Donc, tout être tend, consciemment ou non, à réaliser en lui-même ce que les formes initiatiques occidentales appellent le plan du Grand Architecte de l’Univers et à concourir ainsi à la réalisation totale de ce plan, laquelle n’est en somme que l’universalisation de sa propre réalisation personnelle.

C’est au point précis de son développement où un être prend réellement conscience de cette finalité que commence pour lui l’initiation effective qui doit le conduire par degrés à cette réalisation intégrale qui s’accomplit, non point dans le développement isolé de certaines facultés spéciales, mais dans le développement complet, harmonique et hiérarchique de toutes les possibilités impliquées dans l’essence de cet être.

Puisque la fin est nécessairement la même pour tout ce qui a même principe, c’est dans les moyens employés pour y parvenir que réside exclusivement ce qui est propre à chaque être. Par la nature même des choses, cette diversité des voies particulières subsiste tant que le domaine des possibilités individuelles n’est pas dépassé.

Ainsi l’instruction maçonnique doit comprendre toutes les voies de réalisation propres à chaque être individuel considéré en particulier : elle les totalise alors et les synthétise dans l’unité absolue de la voie universelle.

Donc, si les principes de l’initiation sont immuables, ses modalités varient de façon à s’adapter aux conditions multiples et relatives de l’existence manifestée. Si bien que mathématiquement il ne peut pas y avoir deux choses identiques dans tout l’univers. On peut donc dire qu’il est impossible qu’il y ait, pour deux individus différents, deux initiations exactement semblables, même au point de vue extérieur et rituélique, et à plus forte raisons au point de vue du travail intérieur de l’initié.

L’unité et l’immutabilité du Principe n’exigent nullement une uniformité et une immobilité. L’enseignement initiatique implique une adaptation à la diversité indéfinie des natures individuelles et s’oppose par là à l’uniformité que l’enseignement profane regarde comme son idéal.

N’oublions cependant pas que ce que cette diversité exprime en est indépendant dans l’université de son essence principielle, comprenant toutes les possibilités dans la simultanéité d’une synthèse unique.

L’enseignement initiatique (extérieur et transmissible formellement) ne peut être qu’une préparation de l’individu à acquérir la véritable connaissance initiatique par l’effet de son travail personnel :

On peut donc lui indiquer la voie à suivre, le plan à réaliser, le disposer à prendre l’attitude intellectuelle nécessaire pour parvenir à une compréhension effective et non pas simplement théorique. On peut l’assister et le guider en contrôlant son travail. Mais c’est tout car nul autre ne peut faire ce travail pour lui, fût il un guru ou un sheikh.

Ce que l’initié doit forcément acquérir par lui-même c’est la possession effective du secret initiatique proprement dit.

Pour qu’il puisse arriver à réaliser cette possession dans tout son étendue et avec tout ce qu’elle implique, il faut que l’enseignement qui sert de base et de support à son travail personnel soit constitué de telle façon qu’il s’ouvre sur des possibilités réellement illimitées.
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Ness

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Date d'inscription : 30/09/2009

31. De l'enseignement initiatique. Empty
MessageSujet: Re: 31. De l'enseignement initiatique.   31. De l'enseignement initiatique. EmptyJeu 25 Mar - 23:22

Ce qui retiens mon attention est le fait que le chemin de l’initiation effective n’est pas la prolongation d’une pseudo-initiation que l’on s’imposerait de manière autodidacte, qu’elle n’est pas non plus un prolongement d’une cheminement intellectuel individuel dans le monde profane, mais une voie parallèle qui nous mène vers une réelle initiation et que l’on ne peut que trouver auprès de réels initiés, qui sauront nous faire nous découvrir .
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http://ben.ness.chez-alice.fr/
 
31. De l'enseignement initiatique.
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